Dans la thérapie HTSMA
Avec l’HTSMA, j’ai trouvé une manière vivante de travailler qui intègre chacun des courants de la Thérapie brève. Ce qui m’a amenée à m’inscrire dans cette pratique, c’est la construction d’un « être ensemble » dans la perspective d’une approche interactionnelle du vivant. A partir de cette base, le thérapeute va mettre en scène ce qui apparaît dans la thérapie, par la triangulation : en externalisant grâce à l’imaginaire partagé (souvenirs, sensations, images sensorielles) la problématique de la relation (à soi, au monde, à l’autre). Ce travail analogique, comme dans le rêve, va permettre de restaurer progressivement les interactions qui étaient bloquées.
Dans cet objectif, le thérapeute va devoir déconstruire la plainte par un questionnement spécifique, tant qu’elle ne sera pas clairement identifiée. Cela peut se faire de trois manières différentes selon ce qui vient : soit par la voix de la réduction lorsqu’elle est trop large afin d’atteindre une forme plus claire et plus juste du problème, soit par la sursaturation lorsque le mental s’enferme dans les définitions, jusqu’à ce que le corps s’exprime, soit par la métaphorisation. Puis le travail va pouvoir se faire en suivant au plus près le processus jusqu’à l’expérience sécure, expérience de centration et de calme intérieur généralisé. Pour cela, l’imaginaire partagé fait le lien entre le mental et le perceptif sous formes de diverses expressions successives, qui permettent progressivement de travailler sur le problème. Pour cela, le thérapeute va entrer dans une transe d’observation des réactions du patient, de ses propres réactions et de ce qui se passe entre les deux : les trois « O » d’Erickson. Il accueillera naturellement ce que la pensée créatrice va faire émerger dans le couple patient/thérapeute, lorsqu’il interroge ou observe le patient sur ce qui vient, là, maintenant. Il va externaliser le vécu de souffrance et internaliser les ressources. Parfois, quand le patient est dissocié et ne peut entrer dans le processus, le thérapeute va servir de modèle en externalisant ce qui vient chez lui, toujours dans la transe d’observation. Ce n’est pas l’expression de quelque chose de fantaisiste. Le patient va pouvoir alors se réapproprier son vécu et en faire autre chose.
Cette façon de travailler me semble écologique pour le couple patient/thérapeute. Elle protège le thérapeute de ce qui pourrait l’impacter, et le patient de l’identification à son symptôme. Elle permet aux deux d’entrer dans une bulle thérapeutique hypnotique. Le patient va vivre une expérience de soutien inconditionnel jusqu’à l’autonomie à la fin de la séance, lorsque l’orientation vers le futur est enfin possible. Il va se voir naturellement accomplir une tâche qui sera un élément du pont vers sa reconstruction.
La relation au corps en thérapie HTSMA est une évidence. Il y a là deux personnes ensemble dans un lieu, qui se parlent, se répondent, essaient de se comprendre. Ça passe par l’expression verbale mais aussi par le non-verbal : le corps est parfois figé mais il est le plus souvent en mouvement même si ça peut être infime. Si on observe bien, c’est donc un dialogue avant tout corporel qui précède même l’expression verbale.
Dans cet objectif, le thérapeute va devoir déconstruire la plainte par un questionnement spécifique, tant qu’elle ne sera pas clairement identifiée. Cela peut se faire de trois manières différentes selon ce qui vient : soit par la voix de la réduction lorsqu’elle est trop large afin d’atteindre une forme plus claire et plus juste du problème, soit par la sursaturation lorsque le mental s’enferme dans les définitions, jusqu’à ce que le corps s’exprime, soit par la métaphorisation. Puis le travail va pouvoir se faire en suivant au plus près le processus jusqu’à l’expérience sécure, expérience de centration et de calme intérieur généralisé. Pour cela, l’imaginaire partagé fait le lien entre le mental et le perceptif sous formes de diverses expressions successives, qui permettent progressivement de travailler sur le problème. Pour cela, le thérapeute va entrer dans une transe d’observation des réactions du patient, de ses propres réactions et de ce qui se passe entre les deux : les trois « O » d’Erickson. Il accueillera naturellement ce que la pensée créatrice va faire émerger dans le couple patient/thérapeute, lorsqu’il interroge ou observe le patient sur ce qui vient, là, maintenant. Il va externaliser le vécu de souffrance et internaliser les ressources. Parfois, quand le patient est dissocié et ne peut entrer dans le processus, le thérapeute va servir de modèle en externalisant ce qui vient chez lui, toujours dans la transe d’observation. Ce n’est pas l’expression de quelque chose de fantaisiste. Le patient va pouvoir alors se réapproprier son vécu et en faire autre chose.
Cette façon de travailler me semble écologique pour le couple patient/thérapeute. Elle protège le thérapeute de ce qui pourrait l’impacter, et le patient de l’identification à son symptôme. Elle permet aux deux d’entrer dans une bulle thérapeutique hypnotique. Le patient va vivre une expérience de soutien inconditionnel jusqu’à l’autonomie à la fin de la séance, lorsque l’orientation vers le futur est enfin possible. Il va se voir naturellement accomplir une tâche qui sera un élément du pont vers sa reconstruction.
La relation au corps en thérapie HTSMA est une évidence. Il y a là deux personnes ensemble dans un lieu, qui se parlent, se répondent, essaient de se comprendre. Ça passe par l’expression verbale mais aussi par le non-verbal : le corps est parfois figé mais il est le plus souvent en mouvement même si ça peut être infime. Si on observe bien, c’est donc un dialogue avant tout corporel qui précède même l’expression verbale.
*L'HTSMA est une approche intégrative utilisant l'EMDR, l'hypnose ericksonienne, les thérapies brèves orientées solution.